Eaux vives

Le Pays des Écrins propose des parcours adaptés à tous les niveaux, depuis le stade d’eau vive modulable de L’Argentière‑La‑Bessée jusqu’aux rivières plus engagées du Gyr. Chaque site bénéficie d’un encadrement professionnel et d’une logistique simple : matériel à louer sur place, guides diplômés et clubs partenaires (CRFCK, Kayak L’Argentière).

L’Argentière-La BesséeStade d’eau vive

Au stade d’eau vive de L’Argentière‑La‑Bessée, la Durance offre un bassin de slalom de 400 m. C’est l’endroit idéal pour découvrir les bases du kayak ou travailler son esquimautage en toute sécurité. De renommée international, il a accueillit championnat d’Europe de Canoë/Kayak et championnat du monde de rafting.

Vallouise-Pelvouxl’onde, le Gyr et la Gyronde

En amont de Pelvoux–Vallouise, la Gyronde et le Gyr, nées des glaciers, proposent en amont des rapides techniques (classe IV) puis s’apaisent en classe II–III pour gagner en aisance, tandis que L’Onde, rapides permanents accessibles dès la fonte des neiges, offre un terrain de jeu idéal pour les kayakistes chevronnés., et, sur 50 km entre Briançon et Embrun, la Durance déroule d’abord un tronçon paisible jusqu’à Saint Clément ( rivière en tresse de classe II)

De Briançon à Embrun La durance

La Durance, longue de 50 km entre Briançon et Embrun, déroule d’abord un tronçon paisible jusqu’à Saint Clément sur Durance (rivière en tresse de classe II) puis les trains de vagues s’enchainent d’avantage jusqu’à Embrun. Cet itinéraire traverse les gorges de la Durance sous le barrage de Prelles (classe V), au pied des falaises puis, à la sortie des gorges, la difficulté retombe et offre un parcours parfait pour découvrir le kayak, le rafting ou le canoë en famille ou entre débutants.

Rogier VANRIJN

L’accès se fait facilement par la N94 ou les gares SNCF de L’Argentière‑La‑Bessée et Briançon. Côté hébergements, campings, gîtes ou refuges sont disponibles sur l’ensemble du territoire. La zones Natura 2000 à proximité rappellent l’importance de pratiquer sans laisser de traces.

Côté saisonnalité, mai‑juin présente des débits soutenus, adaptés aux confirmés ; juillet‑août reste la période la plus sûre pour baptêmes et stages encadrés ; septembre‑octobre offre des eaux plus calmes et une fréquentation réduite. La navigation est interdite en hiver.

Envie de glisse, de cordes et d’éclaboussures ? Le canyoning dans le Pays des Écrins, c’est une dose de fraîcheur en pleine montagne. Débutant, curieux ou amateur de verticalité, chacun trouve canyon à son niveau.

L’Argentière-La Bessée Le Fournel

Idéal pour l’initiation, le Vallon du Fournel se pratique entre le 15 juin et le 15 septembre (9 h‑18 h). Sur 1 h 30 de descente, l’eau jaillit dans un décor de falaises découpées, ponctué de petits toboggans, sauts facultatifs et rappels de moins de 5 m. Sa réglementation est stricte : la présence d’un guide diplômé est obligatoire pour garantir votre sécurité.

Marquant la frontière sud du Pays des Écrins, ce canyon technique révèle des cascades impressionnantes, la plus haute culminant à 38 m. Enchaînant toboggans et rappels soutenus, il s’adresse aux pratiquants aguerris, parfaitement à l’aise dans les manœuvres de corde.

Vallouise‑PelvouxLe Petit Eychauda

Accessible dès 10 ans, ce canyon d’environ 3 h allie eau turquoise, rappels sous cascades et passages ludiques dans les blocs. Sans saut imposé, il permet de se familiariser avec la verticalité tout en profitant d’un panorama sur la vallée de Pelvoux.

Au cœur du parc national, ce canyon sauvage exigeant déploie d’abord des passages étroits et aériens, avant un final spectaculaire avec une cascade de 45 m. Réservé aux experts accompagnés d’un guide chevronné, il offre une aventure unique au pied des sommets.

Au printemps (mai-juin), les débits souvent élevés réservent les canyons les plus engagés aux pratiquants encadrés et expérimentés, tandis qu’en été (juillet-août), l’eau se fait plus douce, propice aux sorties familiales et aux stages d’initiation – pensez simplement à réserver 48 h à l’avance pour garantir votre place. À l’automne (septembre-octobre), vous profiterez d’un cadre préservé, d’une lumière rasante et d’une fréquentation plus réduite, offrant des conditions idéales pour admirer les couleurs et la géologie des Écrins.

Quel que soit votre choix, chaque sortie s’effectue obligatoirement sous la responsabilité d’un guide diplômé, qui vous fournira l’équipement complet (combinaison néoprène 5 mm, casque, baudrier et dispositif de sécurité). Prévoyez néanmoins des baskets fermées adaptées à l’eau, un maillot de bain et une petite collation pour refaire le plein d’énergie. En 2025, les tarifs indicatifs varient de 50 € pour le Fournel à environ 120 € pour le Chichin. Enfin, veillez scrupuleusement à respecter les zones protégées gérées par EDF et le Parc national des Écrins : suivez les balisages, n’abîmez pas la végétation et ne laissez aucune trace de votre passage.